La SEZ : Société d’Ethnozootechnie

Des dépêches de novembre 2018 du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com

publié le 26 novembre 2018

SIA 2019

Après l’Aubrac en 2018, c’est la Bleue du Nord qui sera à l’honneur au salon de l’agriculture du 23 février au 3 mars 2019 à Paris. Originaire de Belgique, cette race mixte a bien failli disparaître avant qu’un groupe d’éleveurs français ne la relance dans les années 70. Les éleveurs belges ont quant à eux orienté la Bleue du Nord vers un type culard pour donner naissance à la Blanc Bleu Belge. (dépêche du 31/10)

La viande bio séduit de plus en plus les français

Alors que 96 % des français interrogés déclarent consommer de la viande, 74 % d’entre eux disent privilégier le bio, au moins occasionnellement. En 2018, le secteur des produits carnés enregistre 3 points de plus que l’an dernier et une croissance cumulée de 15 points en 4 ans. L’étude s’est intéressée aux raisons de cette augmentation au travers d’une série de questions ouvertes. Les qualités organoleptiques et l’aspect santé de la viande bio arrivent en haut du podium avec respectivement 25 et 23 %. Le bien-être animal et les conditions d’élevage jouent aussi un rôle important avec 15 %. Enfin, 12 % des français citent le respect de l’environnement. (dépêche du 23/10)

Le parlement européen limite le recours aux antibiotiques

Le Parlement européen a adopté jeudi une nouvelle législation visant à limiter fortement le recours aux antibiotiques dans les élevages afin d’exclure les bactéries résistantes de l’alimentation humaine. Les médicaments vétérinaires ne doivent en aucun cas servir à améliorer la performance ou à compenser le non-respect de bonnes pratiques d’élevage, affirme la nouvelle législation. Adoptée à une très large majorité, elle doit entrer en vigueur trois ans après sa promulgation, soit fin 2021 ou début 2022. (dépêche du 25/10)

Systèmes herbagers

Les chambres d’agriculture annoncent l’arrivée du projet européen Inno4grass. Il a pour objectif de rapprocher le terrain (éleveurs, conseillers...) et la recherche afin de partager les innovations et rendre les systèmes herbagers plus productifs. Le projet rassemble huit pays européens (Allemagne, Belgique, France, Italie, Irlande, Pays-Bas, Pologne et Suède). 170 éleveurs européens innovants ont été identifiés et 85 d’entre eux seront suivis de manière plus détaillée pour évaluer l’impact de leurs innovations sur leur efficacité. Les productions de ce projet seront partagées sur le site Inno4grass. . (dépêche du 23/10)

Loi Alimentation

Texte de loi promis un an plus tôt par Emmanuel Macron, la loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous » a été publiée au Journal officiel du jeudi 1er novembre 2018. . (dépêche du 02/11)

Bientôt de la « viande de laboratoire » dans les assiettes ?

L’administration américaine a en tout cas dévoilé vendredi un cadre réglementaire ouvrant la voie à la commercialisation d’aliments conçus à partir de cellules animales, quand ils seront disponibles. Selon les arguments de ses partisans, la « viande de laboratoire » permettra de limiter les gaz à effets de serre, l’utilisation de ressources naturelles et la souffrance animale. Tout cela en nourrissant une population de plus en plus nombreuse et gourmande en protéines. La porte-parole de l’Association des éleveurs bovins américains (USCA) s’est toutefois félicitée vendredi que l’étiquetage soit supervisé par le ministère de l’agriculture plutôt que par la FDA, qui n’exige pas que les emballages soient approuvés « avant que les produits n’arrivent dans les rayons des supermarchés ». L’organisme se bat pour que le mot « viande » soit réservé à la chair d’un animal né, élevé et abattu de façon traditionnelle. .(dépêche du 11/11)

Abattage mobile à la ferme

Suite aux États généraux de l’alimentation, l’expérimentation de l’abattage mobile en ferme est lancée pour les quatre ans à venir. Ce projet est porté par Émilie Jeannin, éleveuse de Charolaises en Côte-d’Or, qui lance Le bœuf éthique, une nouvelle filière de viande bovine. L’éleveuse explique : « L’abattage des animaux à la ferme dans des camions dédiés permettra de supprimer le stress lié au transport et à l’ambiance des abattoirs actuels. » Le premier camion français devrait arriver courant 2019 et sillonner le bassin allaitant de l’hexagone. .(dépêche du 25/10)

Industrie des viandes

Le chiffre d’affaires de l’industrie de la viande, malgré les crises sanitaires et une croissance plus lente que les autres secteurs, représente encore en France un quart de l’industrie alimentaire, selon une note de l’Insee publiée lundi. L’industrie de la viande, qui comprend les activités d’abattage et de transformation des viandes de boucherie et de volaille, mais aussi la préparation industrielle de produits à base de viande, a produit en 2016 quelque 33 milliards d’euros de chiffre d’affaires, fruit du travail de près de 100 000 personnes dans 2 600 entreprises. (dépêche du 29/10)

Filière équine

La commission des Affaires européennes du Sénat a adopté à l’unanimité une proposition de résolution européenne demandant le retour aux taux réduits de TVA pour la filière équine, mesure qui « permettrait d’enrayer la fragilisation » de cette filière en France. La France a été condamnée en 2012 par la Cour de justice de l’Union européenne qui l’a contrainte à appliquer un taux normal de TVA (20 %) aux activités de la filière équine, laquelle était auparavant taxée au taux réduit de 5,5 %, comme une filière agricole. « La perte annuelle de chiffre d’affaires depuis 2012 est estimée à plus de 75 millions d’euros et 6 600 emplois, dont 1 500 emplois salariés, ont été détruits à la suite du changement de taux de la TVA », a souligné la rapporteure de cette résolution. (dépêche du 13/11)

Réforme de la PAC

Alors que l’avenir de la Pac se joue à travers les âpres discussions pour un accord sur le Brexit, le ministre de l’agriculture Didier Guillaume compte défendre une position française en six piliers : maintien du budget et de la communalité, montée en gamme, transition écologique, protection contre les risques, vitalité des territoires et simplification. (dépêche du 20/11)

Méthanisation

Le premier site de méthanisation collective a démarré en septembre dans le Jura. Les sept agriculteurs ont bien compris l’avantage du collectif pour rassembler une alimentation variée et suffisante au digesteur. L’installation en cogénération transforme le gaz en électricité et alimente les villages autour. La chaleur sèche le bois alimentant ensuite les chaudières locales. Enfin le digestat retourne dans les parcelles et remplace l’engrais chimique. La boucle vertueuse n’a pas tardé à convaincre les acteurs locaux. Un deuxième projet de méthanisation est actuellement en construction dans le nord du Jura, à Mutigney. Il est porté par huit agriculteurs et accompagné par Opale Énergies Nouvelles. Sa mise en service est prévue pour mars 2019. (dépêche du 21/11)

Grand plan d’investissement

Le ministère de l’agriculture a lancé un nouvel appel à projets dans le cadre du volet agricole du Grand plan d’investissement. Cet appel intitulé « Agriculture et alimentation de demain » et opéré par Franceagrimer vise à soutenir les travaux de recherche et développement en matière de transition écologique, de bioéconomie, ou de transformation numérique des filières agricoles. Les modèles de dossiers d’audition sont disponibles sur le site de Franceagrimer, ainsi que les informations relatives aux critères d’éligibilité et l’arrêté de l’appel à projet. (dépêche du 22/11)