Des dépêches de janvier-février du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com
Contenu
Dénomination « steak de soja » ou « saucisse végétale » autorisée en France
Les fabricants d’alternatives végétales à la viande pourront utiliser les mots « steak », « saucisse » et d’autres termes de boucherie, a jugé mardi 28 janvier le Conseil d’État, à la suite d’un arrêt en ce sens rendu en octobre par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Le Conseil d’État a annulé deux décrets pris en 2022 et 2024 par le gouvernement, qui comptait conforter les filières animales en interdisant l’usage de ces dénominations aux fabricants de produits à protéines végétales (dépêche AFP 28/01).
Face à la multiplication des épizooties, des assises du sanitaire animal
Les éleveurs et les différents acteurs de leurs filières se sont réunis le jeudi 30 janvier sous l’égide du ministère de l’agriculture pour des assises du sanitaire animal, une « première étape » pour mieux anticiper et répondre aux épizooties qui ont durement éprouvé les cheptels au cours de l’année passée. Quinze ans après les Etats généraux du sanitaire, qui ont abouti à la création de la plateforme d’épidémiosurveillance santé animale, ces tables rondes devraient permettre de faire un état des lieux des risques et des propositions.
Les éleveurs estiment, comme le gouvernement, qu’une réponse sanitaire au niveau européen est nécessaire, la fièvre catarrhale sévissant aussi aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne (dépêche AFP 30/01).
Certification IGP pour le caviar d’Aquitaine
Le caviar français d’Aquitaine a obtenu la reconnaissance européenne d’une indication géographique protégée (IGP) après 12 ans de démarches, a annoncé mardi 11 février la Commission européenne, gage de « transparence » pour la filière et label « stratégique » face à la concurrence internationale,
Cette IGP, la première en Europe concernant le caviar, permet de « protéger la dénomination caviar d’Aquitaine contre les usurpations » dans toute l’Europe. Avec 50 tonnes d’œufs d’esturgeon produites par an, la France ne peut rivaliser en volume avec la Chine, qui produit quelque 300 tonnes de ce mets emblématique et pèse, à elle seule, environ la moitié du marché mondial, devant l’Italie (dépêche AFP 18/02).
Une souveraineté alimentaire impossible à atteindre avec le modèle agricole actuel
Avec 28 millions d’hectares agricoles, soit 4 300 m2 par habitant, la France aurait la capacité de nourrir sa population, puisque 4 000 m2 sont nécessaires pour nourrir une personne au régime alimentaire actuel, souligne le dernier rapport de Terre de Liens. Cependant, intégrée à un marché international, l’agriculture française est en partie tournée vers l’exportation de produits bruts (céréales, carcasses, etc.) dont la production utilise 43 % des terres arables, réduisant à 2 100 m2 par personne la surface disponible pour se nourrir, pointe le rapport 2025 de Terre de Liens. Pour compenser ce déficit, les importations s’avèrent donc indispensables (dépêche TNC 17/02).
https://www.agri-mutuel.com/actualites/une-souverainete-alimentaire-impossible-avec-le-modele-agricole-existant/?code_tracking