Mars 2025 : Brèves

publié le 27 mars 2025

Finales des Ovinpiades 2025

La finale nationale des Ovinpiades des Jeunes Bergers a eu lieu à Paris, le premier jour du Salon de l’Agriculture. Pour sa vingtième édition, le concours montre l’attractivité de la production ovine pour toutes et tous. Ils étaient 40, venus de la France entière pour disputer le titre de meilleur(e) Jeune Berger -Bergère 2025. Le nombre de jeunes femmes participantes augmente chaque année, elles étaient 12 l’an passé et 16 pour 2025. La médaille d’or pour les épreuves individuelles tout comme la première place aux Ovinpiades collectives ont été attribuées aux jeunes apprenants de la région Occitanie (Newsletter ReussirPâtre 04/03).

Bien-être animal  : 81 % des élevages audités Boviwell ont un résultat excellent ou supérieur

En 2025, 100 % des exploitations livrant du lait en France auront effectué un diagnostic Boviwell.
L’outil, intégré en 2022 à la dernière version de la charte des bonnes pratiques d’élevage, mesure le bien-être animal à partir de données techniques et d’observations des animaux dans leur environnement, réalisées par un technicien agréé. Pour ce faire, 484 techniciens de 186 organismes (laiteries, coopératives, conseils, etc.) ont été formés. Fin 2024, plus de 80 % des élevages audités présentaient de bons résultats.
(ReussirLait, newsletter 28/02/2025).

La filière œuf se prépare à la fin de la cage

La transition vers l’élevage hors cage doit se poursuivre à un rythme maîtrisé pour répondre aux engagements de la grande distribution tout en évitant une pénurie d’œuf durant l’année charnière de 2026.
Pour mieux mesurer le rythme de la transition vers la sortie de la cage, l’Itavi a interrogé les producteurs de poules pondeuses en cage sur le devenir de leur(s) bâtiment(s) à l’horizon 2030 entre arrêt, transformation ou reprise. Concrètement, sur les 14 millions d’emplacements de poules pondeuses actuellement en cage, 4 millions seraient maintenus en cages à échéance 2030 et 3 millions seraient transformés en code 2 d’ici 2026. Il resterait 7 millions à convertir entre 2027 et 2030. C’est l’équivalent de 140 élevages de 50 000 poules, soit 35 élevages à rénover chaque année entre 2027 et 2030.
Entre les arrêts de bâtiments en cages et la baisse de capacité des poulaillers transformés en code 2, l’enquête de l’Itavi a évalué entre 2,5 à 3 millions la perte d’emplacements à l’horizon 2030. Pour pallier la baisse de capacité, la profession a lancé en juin 2024 un plan de filière prévoyant la création d’un million de places par an d’ici 2030, soit la construction de 50 bâtiments de 30 000 poules chaque année et durant six ans. Un plan ambitieux face aux oppositions sociétales et aux difficultés à construire dans certaines régions (RéussirVolailles, newsletter 13/03/2025).