La SEZ : Société d’Ethnozootechnie

Des dépêches de mars-avril du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com

publié le 23 avril 2025 (modifié le 27 avril 2025)

Une liste de définitions agricoles officielles publiées au JO

Toute une liste de définitions agricoles a été publiée au journal officiel du 21 mars, précisant des termes comme « agroécologie », « bien-être animal », « agroécosystème » …
Ainsi, l’écriture « agroécologie » remplace celle d’« agro-écologie » entérinée en 2015, le mot désignant « l’ensemble de pratiques agricoles privilégiant les interactions biologiques et visant à une utilisation optimale des possibilités offertes par les agrosystèmes ».
Du côté de l’élevage, plusieurs définitions sont également dans la liste. Le décret définit ainsi le « bien-être animal » comme « l’état physique et émotionnel d’un animal considéré comme satisfaisant au regard de ses besoins physiologiques et comportementaux, de l’environnement dans lequel il est maintenu et des traitements et soins dont il est l’objet », et la bientraitance animale : « ensemble des dispositions, mises en place pour fournir à un animal des conditions d’environnement de nature à contribuer à son bien-être ou à diminuer son mal-être, telles qu’une nourriture, un logement, des conditions de transport et des soins adaptés ». La définition s’applique pour tous les animaux, qu’ils soient d’élevage, de compagnie, d’établissements zoologiques et de présentation au public, mais aussi ceux qui sont utilisés à des fins scientifiques (dépêche TNC 02/04).

L’ours « poursuit son développement » dans les Pyrénées

« En 2024, un minimum de 96 ours a été détecté sur l’ensemble du massif des Pyrénées, dont 13 portées totalisant 22 oursons de l’année », a indiqué l’Office français de la biodiversité (OFB), qui coordonne en France le Réseau ours brun et établit un bilan en collaboration avec les services espagnols et andorrans.
La population d’ours poursuit ainsi un développement régulier avec un « taux d’accroissement moyen annuel entre 2006 et 2023 estimé à + 11 % pour l’ensemble des Pyrénées », mais la pérennité de la présence de l’animal n’est pas garantie pour autant.
L’état de conservation d’une population se mesure en effet non seulement par des éléments quantitatifs mais aussi qualitatifs comme « sa capacité notamment à résister à des maladies, au changement climatique, à un changement de nourriture ou à des événements extérieurs ». Ainsi la diminution de la diversité génétique « pourrait potentiellement altérer cette dynamique dans les années futures », met en garde le Réseau ours brun. Deux études – une commandée par l’État, l’autre par les associations pro-ours – sont actuellement menées pour quantifier les effets de la consanguinité sur la démographie des ours des Pyrénées, avec des résultats complets attendus fin 2026 pour la première, fin 2025 pour la seconde.
Depuis plusieurs années, les associations mobilisées pour la défense de l’ours dans les Pyrénées regrettent le mutisme des pouvoirs publics quant à de nouveaux lâchers d’ours (dépêche AFP 03/04).

Toute L’Europe décompte ses vaches : le cheptel bovin en recul de 3% en 2024

La dernière publication de la Commission européenne sur l’évolution du nombre de têtes dans l’Union acte d’une accélération de la décapitalisation bovine. « On observe une baisse inédite du cheptel européen de 3 %, toutes vaches confondues » note Ilona Blanquet dans les Tendance de l’Institut de l’Elevage. « Nous étions plutôt habitués à avoir une érosion lente et régulière de l’ordre de 1 % » décrypte l’économiste.
En cause ? La succession d’aléas climatiques, autrement dit, les éleveurs adaptent la taille de leurs cheptels pour faire face aux mauvaises années fourragères. Dans certains pays d’Europe, les contraintes environnementales poussent à la décapitalisation, comme aux Pays-Bas ou en Irlande. Et la France n’est pas le seul pays à faire face à la problématique du renouvellement des générations d’éleveurs.
La France, premier pays détenteur de vaches en Europe, affiche une baisse de cheptel de 2 % en 2024. « C’est 140 000 vaches de perdues en un an (tous troupeaux confondus). L’Allemagne, second cheptel de l’UE, n’est pas en reste avec 3 % de baisse d’effectifs ‘(dépêche TNC 09/04).
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