Des dépêches de juin et juillet 2019 du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com

publié le 29 juillet 2019

Vidéos d’associations antispécistes

Le groupuscule abolitionniste DxE cherche à recruter des stagiaires, déjà employés ou non par des éleveurs, pour filmer en cachette des élevages. Sur les réseaux sociaux, l’alerte est donnée aux éleveurs pour faire attention à leurs recrutements. (dépêche TNC 26/06)

Pastoralisme :

Une action d’effarouchement des ours

La première en Ariège dans le cadre du plan gouvernemental, a été mise en place le jeudi 25 juillet par l’ONCFS après la chute mortelle la veille de plus de 60 brebis, a indiqué la préfecture de l’Ariège. (dépêche AFP 26/07)

Loup tir de prélèvement

Le préfet de la Meurthe-et-Moselle va autoriser dans les prochaines semaines un tir de prélèvement pour abattre un loup à l’origine d’une multitude d’attaques de troupeaux, Ce canidé, « solitaire et atypique », a commis 39 attaques en 2017, 63 en 2018 et 50 depuis le début de l’année malgré les mesures de protection, dans une zone comprenant le sud de la Meurthe-et-Moselle, le nord des Vosges et la Meuse. Selon lui, ce loup met en danger le pastoralisme et la biodiversité dans ce secteur en décourageant par sa prédation les éleveurs qui peuvent être tentés de s’orienter vers la culture de céréales. Environ 80 photos et des analyses génétiques ont confirmé qu’il s’agissait d’un seul individu. Ses attaques ont coûté près de 2,5 millions d’euros aux trois départements en indemnisations et subventions de mesures de protection. (dépêche AFP 05/07)

Grands prédateurs

Élisabeth Borne, nouvelle ministre de la transition écologique et solidaire, et Didier Guillaume, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, annoncent la mise en place d’un système d’indemnisation unifié pour les dégâts causés par les grands prédateurs. Celui-ci fait partie du plan national d’action "loups et activités pastorales" lancé en février 2018 et de la feuille de route "Pastoralisme et ours" de juin 2019. Le nouveau dispositif d’indemnisation des dégâts provoqués par les grands prédateurs comprend un barème unique quels que soient les dommages et les espèces impliquées : loups, ours, lynx. Il sera basé sur le plus élevé des trois anciens systèmes et l’Agence de services et de paiement (ASP) effectuera les remboursements. Toutes les pertes directes (bêtes tuées lors des attaques de prédateurs) et indirectes (amaigrissement et baisse de production consécutives au stress), y compris les disparitions d’animaux, seront maintenant indemnisées. (dépêche TNC 23/07)

Bien-être animal

Quinze marques françaises de l’agroalimentaire et de la distribution ont reçu un « œuf », un « veau », une « dinde » ou une « vache » d’or pour leurs engagements en faveur de l’amélioration du bien-être animal, sur 50 sociétés récompensées dans le monde, dont 17 chinoises, a annoncé l’ONG CIWF Pour la 12e cérémonie de remise de ces trophées à Bruxelles jeudi, CIWF (Compassion in World Farming). (dépêche AFP 27/06)

Viande bio

Les volumes de viande bio abattus se sont envolés de 23 % en 2018 en France, La disponibilité en animaux bio a permis un rapide développement des volumes abattus, qui sont estimés à 46 238 tonnes selon les chiffres d’Interbev, l’interprofession du bétail et de la viande. Cette croissance est de 34% dans le cas du porc et de 20% pour les gros bovins allaitants et des veaux. (dépêche AFP 05/07)

INAO

Le jambon du Kintoa, issu d’un porc rustique du sud-ouest de la France, de race « pie noir du Pays basque », a obtenu vendredi la reconnaissance d’une appellation d’origine protégée (AOP) européenne, a annoncé l’Institut national des appellations d’origine (Inao) mercredi 3 juillet. (dépêche AFP 03/07)

Produire local

Produire localement des protéines pour nourrir les animaux d’élevage, en remplacement des tourteaux de soja importés : après quatre années de tests, une société bretonne, Valorex, s’apprête à entrer en phase industrielle de production. Lancé en 2015, en partenariat avec l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), le projet « Proleval » vise à construire une filière de production de cultures de légumineuses à graines (féveroles, lupins, pois), de les transformer et d’identifier des éleveurs prêts à nourrir leurs bêtes avec cet aliment. Le tout en garantissant aux uns et aux autres une plus-value économique. (dépêche AFP 03/07)

Rapport OCDE

Toujours très critique sur l’impact des subventions directes à la production, accusées de distorsion des marchés, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) recommande dans son dernier rapport publié lundi 1° juillet, de « réorienter le soutien vers des améliorations des services publics qui bénéficient aux producteurs, aux consommateurs et à la société dans son ensemble ». (dépêche AFP 01/07)

Utilisation des terres de la planète

L’agriculture utilise près de 40 % des terres de la planète, dont quelque 70 % sont des pâturages, un niveau qui devrait rester stable d’ici dix ans, selon l’étude conjointe de l’Organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les perspectives mondiales de l’agriculture et publiée lundi 7 juillet. Le maintien de la superficie agricole cache néanmoins une « extension des terres cultivées » compensée par une « diminution des pâturages », souligne ce rapport. Selon les régions, l’évolution sera différente. (dépêche AFP 08/07)

Porc

Les industriels de la charcuterie ont salué mardi les renégociations entre distributeurs et industriels qui ont abouti dans la plupart des cas pour répercuter au moins partiellement la flambée des prix du porc. Conséquence de l’épidémie de peste porcine africaine, la demande chinoise a explosé, faisant flamber le prix du porc de 24 % au marché au cadran alors que celui-ci constitue 50 à 60 % du prix du produit fini. (dépêche AFP 10/07)

Peste porcine africaine

Le virus de la peste porcine africaine (PPA) continue de s’étendre en Asie et devient une préoccupation mondiale en raison du poids de cette zone (plus de 50% de la production et consommation mondiale). Le déficit de la production locale conduit à un niveau d’importation massive de porcs qui pourrait rapidement représenter 90% des flux mondiaux de produits carnés surgelés. La situation est alarmiste et la crise est loin d’être endiguée.
Contrairement à la peste porcine classique, il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement efficace pour l’éradiquer. L’abattage est par conséquent le seul moyen pour stopper la propagation de la PPA dans les zones infectées.
Les premiers cas de PPA ont été recensés en août 2018 en Chine et l’épizootie ne cesse de se répandre. Plus de 130 foyers sont identifiés. 1,2 million de porcs en Chine sont morts ou ont été abattus. Le cheptel chinois s’élève à 700 millions de porcs, La FAO considère que la Chine pourrait voir ses stocks de porcs fondre de 10%. Les pays voisins asiatiques sont également touchés, comme le Vietnam, cinquième producteur mondial, dont les autorités sanitaires ont déclaré avoir abattu plus d’un million de porcs à ce jour. (dépêche CM-CIC Market Solutions 23/07)

Valorisation des matières organiques

NatUp et NextAlim s’associent pour étudier l’implantation d’un élevage d’insectes en Normandie. Leur ambition : contribuer à l’autonomie de la France en protéines, qui dépend fortement aujourd’hui des importations de soja notamment pour l’alimentation animale, tout en valorisant les déchets agro-industriels organiques.
En digérant des biodéchets, les insectes les valorisent sous de multiples formes : des protéines d’insectes prisées en pisciculture mais aussi des fertilisants pour l’agriculture biologique et des dérivés biosourcés à forte valeur ajoutée pour l’industrie. NextAlim travaille sur ce procédé de valorisation des matières organiques depuis cinq ans. Un premier site de production est d’ailleurs opérationnel à Poitiers dans la Vienne. (dépêche TNC 18/07)

L’INRA et le CNES renforcent leur coopération pour aider les agriculteurs

Prévision des récoltes, gestion durable des sols et de l’eau : le Cnes (Centre national d’études spatiales) et l’Inra (Institut national de recherche agronomique) ont signé lundi une convention-cadre de coopération relative à la définition et l’utilisation des systèmes spatiaux dans les domaines de l’agriculture et de l’environnement, ont annoncé les deux structures dans un communiqué. (dépêche AFP 22/07

Les entreprises de l’alimentation lancent une initiative collective

Du 7 au 9 novembre prochain, les entreprises françaises de l’alimentation ouvriront leurs portes au public, dans le cadre de l’opération « Découvrez ce que vous mangez ». Lancée par l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), cette initiative entend répondre aux attentes sociétales actuelles de transparence en termes d’alimentation. (dépêche TNC 26/07)