Serpents, tortues, oiseaux ou hippocampes… le marché florissant des animaux sauvages en Occident

publié le 23 juillet 2020

Chaque année, des millions d’individus appartenant à des milliers d’espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens mais aussi de poissons, de coraux, de coquillages et autres invertébrés sont commercialisés pour répondre à une demande toujours grandissante à l’échelle mondiale. Il représente une manne financière très importante avoisinant chaque année les 100 milliards de dollars. Le commerce illégal représente environ un quart de ce montant, soit au moins 7 à 23 milliards de dollars. Il est aussi rentable voire plus que le trafic de drogues ou d’armes. Loin d’être en perte de vitesse, ces échanges représentent désormais une menace majeure pour la biodiversité, posent d’importants problèmes de santé publique et soulèvent des questions éthiques légitimes sur la souffrance animale.
Auteur Marie Sigaud Postdoctoral research fellow, Kyoto University 2018 ; diplômée ENVA 2007 ; Phd Ecologie Animale Université de Laval 2018. (Extrait de The Conversation).
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