Des dépêches de juillet et août du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com

publié le 29 août 2020 (modifié le 6 septembre 2020)

Annulation du Sommet de l’élevage

Le Sommet de l’élevage, qui devait se tenir du 7 au 9 octobre 2020 à Cournon-d’Auvergne, est annulé. En effet, en raison de la crise sanitaire actuelle, le préfet du Puy-de-Dôme n’a pas accordé la dérogation permettant d’accueillir 30 000 visiteurs/jour. L’équipe organisatrice du salon remercie ses partenaires et visiteurs pour leur compréhension et leur donne rendez-vous pour l’édition 2021 qui sera le 30e anniversaire du salon. (dépêche TNC 28/08)
L’édition 2020 du Salon international de l’alimentation (Sial), qui devait réunir des professionnels de l’agroalimentaire du monde entier en octobre près de Paris, avait déjà été annulée en raison du contexte sanitaire international incertain. La prochaine édition aura lieu en 2022. (dépêche AFP 18/07)

Crise sanitaire

Si la crise sanitaire a constitué un choc pour l’ensemble de la population et a modifié certaines habitudes de consommation, elle n’a pas provoqué pour autant de révolution dans le rapport des Français au développement durable. Néanmoins, 34 % d’entre eux disent qu’ils feront à l’avenir plus attention à l’origine des produits alimentaires, indique un sondage publié en juillet. (dépêche TNC 13/08)

Agriculture intensive et pandémie

L’exploitation des terres pour l’agriculture intensive, qui rapproche des humains les animaux sauvages dont l’habitat est dérangé, rend plus probable la survenue de pandémies telles que celle du Covid-19, selon une étude publiée dans la revue Nature, les maladies dont sont porteurs les animaux sauvages ont plus de risque d’être transmises aux humains en raison de l’évolution de l’usage des terres. L’équipe du University College de Londres (UCL) a passé en revue 6 800 écosystèmes sur toute la planète et découvert que les animaux connus comme porteurs de pathogènes (chauve-souris, rongeurs, oiseaux) sont plus nombreux dans des paysages intensément modifiés par les hommes. Des résultats qui selon eux prouvent la nécessité de changer la façon dont l’humanité exploite les terres, pour réduire les risques de futures pandémies. (dépêche AFP 06/08)

Sécheresse

Le ministère de l’Agriculture a autorisé vendredi 31 juillet, l’utilisation des jachères pour les éleveurs de 47 départements touchés par la sécheresse. (dépêche AFP 01/08)
70% des éleveurs risquent de manquer de paille. Peu de rendement à la moisson, forte demande, sécheresse... Les prix flambent et les éleveurs qui manquent de fourrage s’inquiètent. Si certains continuent à chercher des camions de paille, d’autres se résolvent à trouver d’autres alternatives pour leurs troupeaux. (dépêche TNC 18/08)
Les syndicats agricoles demandent la gratuité des péages pour le transport de la paille. De son côté, le MODEF demande l’instauration de prix plafond à 75 euros la tonne (transport intégré) pour la paille et 90 euros la tonne pour le foin afin de stopper la spéculation ; il s’insurge aussi contre l’utilisation de la paille à d’autres fins que l’élevage, notamment comme combustible dans la méthanisation. (dépêche AFP 12/08)
La sécheresse s’est poursuivie en France et au 28 août 2020, 80 départements sont concernés par des mesures de restriction d’eau,

Abattage à la ferme

De la Normandie à la Provence, des éleveurs ferraillent pour abattre leurs bêtes à la ferme plutôt que dans un abattoir et s’assurer qu’elles soient « respectées jusqu’au bout ». Mais si la méthode est politiquement et juridiquement validée, la mise en route des abattoirs mobiles patine. Camion-abattoir, caisson d’abattage sur roues prolongeant des sites fixes existants ou nouveaux…les formats varient, mais le financement pose invariablement problème. Pour le président de l’association normande L’Abatt’mobile : « les éleveurs ne peuvent pas porter tout le poids du changement sur leurs épaules, ils n’y arriveront pas ». Différentes sources de financement sont envisagées associant pouvoirs publics, plate-forme de financement participative, partenariat avec une enseigne bio…Les premiers projets devraient se concrétiser au premier semestre 2021. (dépêche TNC 31/07)