Brèves juin 2022

publié le 30 juin 2022

Transport d’animaux vivants par bateau

Plus de 15.000 moutons sont morts noyés dans le port soudanais de Suakin en mer Rouge après le naufrage le 12 juin du navire les transportant. La Fondation 30 Millions d’Amis réitère sa demande d’interdire le transport d’animaux vivants pour imposer le transport de viande en containers réfrigérés (Trente millions d’amis, 13/06/2022).

La bio passe le cap des 10 % de la SAU, mais le marché se tasse

L’Agence Bio y a dévoilé les grandes tendances de 2021 : les surfaces cultivées en bio continuent à croître, en hausse de 9 % en un an, pour atteindre 2,78 millions d’hectares, faisant passer la France en tête des pays bio d’Europe, devant l’Espagne et l’Italie. Le nombre de fermes bio augmente aussi, de 10 % : fin 2021, les 58 413 exploitations bio représentent 13,4 % de l’ensemble des fermes françaises (source Biofil 17/06/2022).

Chaire Agriculture Biologique de Bordeaux Sciences Agro

Elle a officiellement été lancée le 15 juin en présence de l’équipe d’enseignants-chercheurs, des partenaires (Fondation Bordeaux Université ; université de Bordeaux et INRAE), et des représentants des entreprises mécènes. Un plan d’action sur 3 ans permettra de structurer les actions menées par la Chaire jusqu’en 2024 (Newsletter Reussirbio 20/06/2022).

Appel de Bordeaux pour un nouveau plan bio

À l’occasion du Congrès européen de l’agriculture biologique, qui s’est tenu jeudi 16 et vendredi 17 juin à Bordeaux, les principales organisations biologiques françaises ont lancé un appel à un nouveau plan bio, qui devra s’articuler avec le plan européen.
Le deuxième plan français " Ambition bio " s’achève en 2022. Les acteurs français de la bio lancent cet appel pour élaborer un nouveau " Plan de développement de l’agriculture et de l’alimentation biologique " doté de moyens à la hauteur. Il devra s’articuler avec l’échelle européenne et IFOAM-Europe (Newsletter Reussirbio 20/06/2022).

941 loups en France

Les représentants des éleveurs avaient demandé, dès l’automne dernier, un recomptage de la population lupine qui leur semblait très sous-estimée. L’Office français de la biodiversité a effectué un recomptage de la population du loup gris en France. Résultat : la population a augmenté de 47 % depuis le comptage de l’année dernière, passant ainsi de 624 individus en 2021 à 921 aujourd’hui.
A la fin de l’été dernier, le loup était présent dans 45 départements métropolitains, divisés en 145 zones de présence permanente, dont 128 avec des meutes établies. Le nombre de victimes du loup est en légère baisse de 2 % entre 2020 et 2021 ; 10 826 brebis tuées en 2021.
Les spécialistes de la biodiversité avaient mentionné, dans le plan loup actuel, la nécessité de parvenir à 500 individus pour assurer la stabilité de la population. Ce chiffre étant largement atteint, les éleveurs militent au niveau européen pour déclasser le loup et lui retirer son statut d’espèce protégée menacée d’extinction (Newsletter Réussirlachèvre, 27/06/2022).

Numérique et agroécologie font-ils bon ménage ?

Le cas de l’élevage par Stéphane Ingrand, Inrae, in The Conversation.com, 08/06/2022. Contrairement à certaines idées reçues, les agriculteurs possèdent en moyenne plus d’équipements numériques que le reste de la population en France. Ainsi, 67 % d’entre eux possèdent un ordinateur fixe, 60 % un ordinateur portable, 42 % une tablette et 71 % un smartphone.
Le secteur de l’élevage est par ailleurs le plus équipé parmi tous les secteurs de la production agricole : capteurs, logiciels de gestion de troupeau, robots de traite, d’alimentation ou de nettoyage… Les caméras fixes pour la surveillance des animaux constituent par exemple l’équipement le plus répandu dans les fermes. Que faut-il en penser, quand on connaît les controverses actuelles autour des activités d’élevage ?

Votre chien est aussi le meilleur ami des généticiens

Jocelyn Plassais et Catherine André, in The Conversation.com10/06/2022. Les auteurs expliquent pourquoi le chien est un modèle d’étude unique et naturel pour la recherche en génétique et ils exposent leur méthode de travail ; « nous n’avons pas de chiens au laboratoire. Nous travaillons en lien étroit avec les propriétaires de chiens, les éleveurs, les clubs de races et bien sûr les vétérinaires, qui réalisent des prélèvements, dans le cadre du parcours de soin de leurs patients chiens et avec l’autorisation du propriétaire. C’est à partir de ces prélèvements sanguins fournis par les vétérinaires, de chiens atteints de maladies génétiques et de chiens indemnes que nous réalisons les analyses génétiques ».