Des dépêches d’avril/mai du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com

publié le 31 mai 2023

Viande bovine

Alors que Madrid et Brasilia ont dit mercredi 26 avril vouloir faire aboutir d’ici la fin de l’année l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, bloqué depuis 2019 en raison de divergences sur les questions climatiques et source de vives inquiétudes en Europe. L’organisation agricole européenne Copa-Cogeca dénonce la « pression extrême » que mettent sur les éleveurs les accords de libre-échange négociés par l’UE avec la Nouvelle-Zélande, le Mercosur, le Chili et le Mexique. Ces accords prévoient l’arrivée sur le marché européen de contingents de viande bovine à taux de douane réduits et répondant à des normes de production moins exigeantes que dans l’UE.
Pour l’organisation, il faudrait que « tout accès au contingent soit conforme à la norme européenne sur l’interdiction des antibiotiques comme facteurs de croissance » et aux règlements européens relatifs au transport terrestre, et que les animaux traités avec des produits non homologués dans l’UE ou soumis à des contrôles moins rigoureux soient exclus (dépêches TNC 25/04 et AFP 26/04).

FAO

La viande, les produits laitiers et les œufs sont des « sources essentielles de nutriments » pour la population mondiale, surtout dans l’enfance et pendant la grossesse, estime la FAO dans un rapport publié mardi 25 avril , tout en appelant l’élevage à résoudre le problème de son impact environnemental (dépêche AFP 25/04).

Nutri-score

Le mode de calcul du Nutri-Score, l’étiquetage nutritionnel imposé en France et d’autres pays européens, va changer à partir de la fin 2023 pour mieux prendre en compte les connaissances en matière d’alimentation et de santé, ont annoncé les autorités sanitaires. (dépêche AFP 24/04).

Aide alimentaire d’urgence

Sous l’effet des conflits, des chocs économiques et des catastrophes climatiques, l’insécurité alimentaire s’est encore aggravée dans le monde en 2022, 258 millions de personnes ayant eu besoin d’une aide alimentaire d’urgence contre 193 millions l’an passé, ont alerté mercredi plusieurs agences de l’ONU (dépêche AFP 03/5).

Un projet européen de promotion du pâturage

Le projet européen Grazing4Agroecology, piloté par le Grünlandzentrum en Allemagne, implique 18 partenaires issus de 8 pays membres de l’Union Européenne et 120 fermes.
L’équipe française est constituée de l’Institut de l’élevage, la chambre d’agriculture de Bretagne et Inrae. Un réseau de 15 éleveurs a été constitué en Bretagne (systèmes tout herbe, vêlages groupés de printemps et d’automne, monotraite, robot et pâturage…).
L’objectif est de renforcer les capacités des agriculteurs à optimiser et promouvoir le pâturage des ruminants pour sa valeur économique, écologique, culturelle et sociétale, y compris le bien-être des animaux. Le projet, lancé en 2022, se déroulera jusqu’en 2026 ; des premières publications devraient paraître sur le site Grazing4Agroecology au fil des travaux (dépêche TNC 05/05).

Compétitivité

Le Sénat a adopté le 10 mai la proposition de loi en faveur de « la Ferme France ». La loi transpartisane a pour objectif de libérer les agriculteurs français des écueils des distorsions de concurrence et favoriser leur compétitivité face au défi démographique et climatique (dépêche TNC 05/05).

Grippe aviaire

Deux vaccins expérimentés en France se sont avérés « très efficaces » pour prémunir des canards de la grippe aviaire, ont rapporté jeudi l’Anses et le ministère de l’agriculture, ouvrant la voie à une vaccination nationale alors que le virus ne laisse pas de répit aux éleveurs (dépêche AFP 26/05).

Marchés fonciers ruraux 2022

Après la légère baisse enregistrée en 2021, le prix des terres agricoles libres est reparti en nette hausse en 2022. Avec 6 130 €/ha en moyenne, il progresse de 3,2 % en un an. Mais cette hausse est moins marquée (+ 1,7 %) dans les zones de grandes cultures et les zones d’élevage bovin, qui enregistrent respectivement un prix moyen de 7 390 €/ha et de 4 650 €/ha. Le marché du foncier agricole n’a jamais été aussi dynamique, porté notamment par la mise en application de la loi Sempastous, qui encadre désormais la cession des parts de sociétés agricoles. Pour la première fois en 2022, le marché de l’urbanisation chute fortement (dépêche TNC 25/05).

Inflation et coût d’un bâtiment d’élevage

D’après les travaux des chambres d’agriculture de la Creuse et de l’Indre, le coût de construction d’une stabulation vaches allaitantes en aire paillée intégrale a augmenté en moyenne de 30 % en 2022, soit 3 407 € par vache en moyenne (données du 1er semestre 2022). C’est 1 000 € de plus qu’en 2018, une telle hausse a mis un frein à bon nombre de projets de bâtiments.
À noter que le prix des bâtiments correspond à une stabulation comprenant des boxes à veaux, des cases de vêlage et une surface d’aire paillée de 13 à 14 m² par couple mère/veau (dépêche TNC 23/05).

Sécheresse en Espagne

L’Espagne vient d’affronter le mois d’avril le plus chaud et le plus sec jamais enregistré. Entre manque de fourrage et envolée du prix de l’aliment, les éleveurs n’ont d’autre choix que de décapitaliser. La décapitalisation a pris une telle ampleur que les abattoirs espagnols sont débordés. Le journal espagnol El Mundo annonce plus de « 20 jours d’attente » à l’abattage en raison de « l’engorgement » des structures.
L’absence de paille et de fourrage déchaine les passions. Le président de l’Asaja (Association agraire des jeunes agriculteurs) a demandé au gouvernement de rediriger la paille utilisée pour la production d’énergie pour « pallier à la pénurie de nourriture pour le bétail ». Le prix du coproduit a doublé en raison de la sécheresse (dépêche TNC 24/05).

Concours « je filme le métier qui me plait »

Le Crédit Mutuel partenaire du monde agricole, parraine la catégorie « Agriculture et Territoires » du concours « Je filme le métier qui me plait » et a décerné aux lauréats les Clap d’Or et d’Argent au cours d’une cérémonie de remise des prix qui s’est tenue le 25 mai 2023.
« Je filme le métier qui me plait » est un concours dont l’objectif est d’aider les jeunes dans leur orientation en les incitant à aller sur le terrain pour filmer un métier ou une filière qui les intéressent. Ces vidéos sont ensuite réunies dans une vidéothèque de l’orientation, parcoursmetiers.tv, où chacun peut trouver des informations sur des métiers, filmés par des jeunes pour les jeunes.
Porteuse d’un véritable message sur la transmission des savoir-faire, entre tradition et modernité, c’est la vidéo « Passation » du Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole de Pau Montardon (64) qui s’est distinguée et reçoit le Clap d’Or de la catégorie agricole.
Cette année, plus de 130 établissements de l’enseignement général et agricole se sont inscrits à la catégorie « Agriculture et Territoires » (communication agricole 25/05)