Des dépêches d’août-septembre du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com

publié le 26 septembre 2024

Champs électromagnétiques en élevage : une enquête mesure l’ampleur des dégâts

Entre charlatanisme et faits scientifiques, la question des champs électromagnétiques en élevage suscite de vifs débats. Tout d’abord parce que les études sur le sujet sont rares. Après des décennies de polémique, le ministère de l’agriculture a réalisé une enquête au cours de l’été 2023. L’objectif : interroger les éleveurs installés à moins de 2 km d’antennes téléphoniques, installations électriques et éoliennes. Résultat : 37 % des éleveurs allaitants et 53 % des éleveurs laitiers ayant répondu au questionnaire déplorent des conséquences sur leur troupeau (dépêche TNC 02/09).

Les produits agricoles français trop peu compétitifs pour l’entrée de gamme

L’inflation menace de plus en plus d’éviction la matière première agricole française dans l’offre alimentaire à bas prix, ouvrant la porte aux importations, souligne une mission du CGAAER. Dans un rapport publié en juillet, ce dernier propose plusieurs mesures pour remédier à la trop faible compétitivité-prix des productions françaises (dépêche TNC 06/09).

L’accompagnement des agriculteurs, « parent pauvre des politiques publiques »

C’est ce que dénoncent les chambres d’agriculture qui, en cette année particulièrement difficile pour les productions agricoles, prévoient des besoins accrus en matière de soutien et d’accompagnement sur le terrain. Entre les maladies animales, la moisson, la crise du bio, « des exploitations ne feront pas 50 % de leur chiffre d’affaires », prévient Sébastien Windsor, président de Chambres d’agriculture France. D’autant que, côté céréales, les producteurs cumulent baisse de rendement, baisse des cours, et baisse de qualité.
À l’occasion de leur conférence de presse de rentrée, le 11 septembre, les chambres d’agriculture ont dressé la liste des dispositifs qui seront mis en œuvre par leur réseau pour soutenir les agriculteurs en difficulté (dépêche TNC 11/09).

Epizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO) : 10% du cheptel de brebis« perdu » selon le patron de la FNSEA

« A la date du 12 septembre, on a déjà perdu 10 % du cheptel brebis, c’est énorme. Et quand vous n’avez pas les brebis, vous n’avez pas les agneaux », a lancé sur BFMTV le patron du premier syndicat agricole. Le cheptel ovin adulte en France comptait 5 millions de têtes dans quelque 66 000 élevages, selon une étude de l’Interbev (l’association interprofessionnelle du bétail et des viandes) publiée en 2023. « C’est une catastrophe et ce n’est pas maîtrisé », a-t-il déploré.
Selon lui, « ce qui bloque aujourd’hui, c’est l’anticipation, c’est la capacité à rapidement collecter les vaccins que ce soit pour la fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 dans le Nord de la France, de sérotype 8 avec un variant, la maladie hémorragique épizootique (MHE) qui touche les bovins, le retour de la grippe aviaire », également présentes sur le territoire.
Il faudra également, selon Arnaud Rousseau, « indemniser rapidement » les éleveurs qui ont perdu leur troupeau. A hauteur de 300 euros par brebis, cela représentera entre « 100 et 150 millions d’euros » d’indemnisations (dépêches AFP 12 et 19/09).

Fièvre catarrhale ovine (maladie de la langue bleue) : ce qu’il faut savoir

Pour comprendre les risques causés par cette pathologie, faisons le point avec Stéphan Zientara, directeur du laboratoire de santé animale de l’Anses qui héberge le laboratoire national de référence sur la FCO. (article publié dans The Conversation le 1er septembre 2024, 09 ;52 CEST).
https://theconversation.com/fievre-catarrhale-ovine-maladie-de-la-langue-bleue-ce-quil-faut-savoir-237694?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%201%20septembre%202024%20-%203083231427&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%201%20septembre%202024%20-%203083231427+CID_7a295f6cd5c62eb198e9e92cf6503156&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=nous%20faisons%20le%20point%20sur%20cette%20maladie

Règles de tir du loup

Cinq associations environnementales demandent au Conseil d’État d’annuler les règles de tirs de régulation du loup, assouplies en février par le gouvernement pour répondre aux prédations sur les troupeaux, selon leur communiqué publié mardi 17 septembre. En conséquence, elles « ont saisi, le 15 août 2024, le Conseil d’État d’un recours contre le gouvernement français pour excès de pouvoir » Les associations attaquent l’arrêté du 21 février qui fixe les règles selon lesquelles un préfet peut accorder des dérogations de tirs de destruction et le nouveau Plan national d’actions (PNA) pour le loup, publié le 23 février (dépêche AFP 17/09).