La SEZ : Société d’Ethnozootechnie

Brèves Août 2018

publié le 27 août 2018

Suisse : une votation sur la nécessité de subventionner ou non les vaches à cornes :

Après le rejet par le Conseil national de l’initiative populaire de subventionner les vaches à cornes, le dernier mot reviendra au peuple lors d’une votation qui aura lieu en fin 2018 ou janvier 219. Vu les débats au Parlement, la votation s’annonce passionnante et émotionnelle. Ce sera « dignité de l’animal contre sécurité humaine ». Pour les opposants à l’écornage, « cette intervention est douloureuse et dommageable pour la bête. La corne est un organe innervé qui permet la communication, la toilette et sert à la hiérarchie du troupeau ». Pour les partisans de l’écornage : « celui-ci limite les risques d’accidents que font courir les bêtes à cornes aux animaux et surtout aux propriétaires, aux vétérinaires et aux passants » (Artur Grosjean, Tribune de Genève , 5 juin 2018).

L’AOP cantal poursuit sa montée en gamme :

Au 1er janvier 2019, les fromages notés C seront déclassés et donc non valorisables sous l’appellation cantal, comme le sont déjà les fromages noté D. Dans le cantal, le gradage des fromages en 4 classes se fait suivant leur texture, aspect et qualités organoleptiques. Une réflexion est enclenchée sur la qualité des laits sous cahier des charges, avec un accompagnement technique des éleveurs et une grille de paiement spécifique afin de mieux valoriser les "meilleurs laits", c’est-à-dire ceux qui répondent mieux aux attentes des fromagers L’objectif de la filière est notamment de poursuivre la montée en gamme du cantal et d’améliorer le retour de valeur aux producteurs de lait sous AOP.
(NL Réussirlait 17/08/2018)}

L’empreinte carbone et le ratio de conversion alimentaire du système franco-italien calculés :

Des chercheurs de l’Université de Padova et de l’Inra ont étudié la performance du système d’élevage composé des naisseurs français avec les ateliers d’engraissement italiens. Deux indicateurs ont été explorés : l’empreinte carbone, et le ratio de conversion alimentaire comestible pour l’homme. Ce dernier est le rapport entre la teneur en énergie des aliments comestibles par l’homme utilisés, et la teneur en énergie des produits animaux obtenus. L’étude a porté sur 73 lots de taurillons Charolais nés dans le Massif Central et engraissés dans le nord de l’Italie de 405 à 729 kilos en moyenne. "Le compromis entre empreinte carbone et taux de conversion en aliment pour l’homme confirme la complémentarité de ces deux phases et la conjonction d’intérêt entre naisseurs et engraisseurs. Elle permet d’optimiser l’utilisation des ressources offertes par les différents écosytèmes de production de viande bovine." résument les auteurs. (RéussirViande 01/08/2018)