La SEZ : Société d’Ethnozootechnie

Des dépêches de novembre du site agrimutuel à consulter sur ; www.agri-mutuel.com

publié le 28 novembre 2019 (modifié le 2 janvier 2020)

Protection du foncier agricole

Après la disparition de cinq millions d’hectares de terres agricoles en 40 ans, la France doit protéger son foncier rural pour se nourrir et lutter contre le réchauffement climatique, soulignent des représentants du secteur agricole, après l’abandon jeudi du projet Europacity. En effet entre 1980 et aujourd’hui, la surface agricole utile (SAU) totale en France, composée de terres à labour, de prairies et de zones de viticulture, a été réduite de 32 à 27 millions d’hectares avec la construction d’aménagements routiers, commerciaux et urbanistiques. (Dépêche AFP 08/11)

Revenu agricole

Près de 20 % des agriculteurs français ont déclaré un revenu nul, voire un déficit de leur exploitation en 2017, selon un rapport de l’Insee publié jeudi 7 novembre, malgré un revenu moyen affiché en augmentation, à 1 390 euros mensuels, avec de très fortes disparités. La part d’exploitations sans revenus « est particulièrement élevée dans la production de céréales et grandes cultures (30 %) et dans l’élevage d’ovins, caprins, équidés et autres animaux (28 %) ». Sans surprise, la viticulture est le secteur le plus prospère, avec un revenu moyen de 2 790 euros par mois, mais en recul de 3,9 % par rapport à 2016. (Dépêche AFP 08/11)

Exportations

L’Union européenne et la Chine ont signé mercredi un accord « historique » visant à protéger 100 indications géographiques (IGP), des produits allant du champagne français à la feta grecque, au prosciutto italien. La Chine est la deuxième principale destination pour les exportations agro-alimentaires de l’UE, un marché de 12,8 milliards d’euros (sur la période entre septembre 2018 et août 2019). Les indications géographiques protégées (IGP) représentent 9 % de la valeur de ces exportations. (Dépêche AFP 06/11)

Imagerie 3D

L’Idele travaille sur l’imagerie 3D au service de l’élevage depuis plusieurs années. Clément Allain, chef de projet élevage de précision, rappelle que la technologie est prête et que désormais, il reste à imaginer les applications concrètes. Par exemple, estimer le poids d’un veau seulement grâce à une image, calculer la quantité de nourriture ingérée à partir de la variation de volume de l’abdomen de l’animal, mesurer la hauteur au garrot... les capteurs existent. Reste désormais à développer l’intelligence capable de convertir l’image en données et ainsi faciliter le quotidien des éleveurs et améliorera le bien-être animal. (Dépêche TNC 04/11)

Conseil en élevage

Un « outil au service des éleveurs », un « réseau social », une plateforme qui permet l’accès « à une multitude de spécialistes »… C’est ainsi que Daniel Perrin, éleveur et représentant de la Confédération nationale de l’élevage (CNE), a décrit la nouvelle plateforme interactive OK Éleveur, mise en ligne à l’initiative de l’Institut de l’Elevage (Idele), l’APCA et la CNE et présentée à la presse le 14 novembre. (Dépêche TNC 15/11)

Ferme des 1200 bovins

"Ils ne verront ni l’herbe ni le soleil !" Dans la Vienne, un projet de ferme de 1 200 bovins est empêtré depuis cinq ans dans un conflit avec ses détracteurs, dressés contre ce qui est à leurs yeux un nouveau « symbole » des dérives de l’agro-business. (Dépêche TNC 07/11)

Le bio risque-t-il de perdre son âme ?

Alors que l’alimentation bio se démocratise de plus en plus dans les assiettes des Français, une bataille commerciale féroce se développe entre les magasins historiques spécialisés, les nouveaux arrivants et les grandes surfaces. Tout le monde veut du bio, la tendance est là. Et en 2018, la grande distribution a enregistré quasiment la moitié des achats des ménages, avec 4,47 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur 9,1 milliards de produits bio achetés dans l’Hexagone. En face, les 1 500 points de vente des enseignes spécialisées historiques ont vendu pour 3,1 milliards d’euros, soit le tiers du total (le reste correspond aux ventes en ligne, directes ou de petits commerçants indépendants).
Mais la progression des enseignes spécialisées entre 2017 et 2018 (+ 7,7 %) est bien moindre que celle de la grande distribution (+ 22,6 %), qui a fortement développé ses linéaires et gammes bio en marque de distributeur comme en marque nationale. (Dépêche AFP 14/11)

Restaurants bio

Des restaurants vont bientôt pouvoir être certifiés « bio » en France, dès lors qu’au moins la moitié des produits qu’ils achètent pour confectionner les plats de leur carte sont biologiques, et arborer ainsi le logo « AB », a annoncé l’Agence bio. (Dépêche AFP 18/11)

Consommation de viande

La consommation de viande en France est marquée par une contradiction : les Français en achètent de moins en moins chez le boucher, mais en consomment de plus en plus, principalement en raison de la vogue des burgers, nuggets et autres sandwiches. Au centre de toutes les controverses sociétales : la viande bovine. Déjà fortement concurrencée par la viande de volailles et porcine, elle subit en plus le désamour des consommateurs. En cause : son prix relativement plus élevé et les discours relatifs à son impact négatif sur l’environnement et la santé. Selon Agrimer la consommation de viande était de 87,5 kgec en 2018 soit une progression de 2,8% par rapport à 2017 (85 kgec). Pour mémoire, elle était de 93 kgec en 1998. (Dépêche TNC 15/11)

Agriculture et société

D’après un récent sondage réalisé par Harris Interactive, les agriculteurs exercent l’une des professions qui inspirent encore confiance à une majorité absolue de Français. Avec 74 % de confiance en 2019, ils ne perdent qu’un point par rapport à 2013, en dépit d’un agribashing très fortement ressenti ces dernières années. (Dépêche TNC 14/11)

Bien-être animal

Des ONG ont dénoncé vendredi l’exportation d’animaux d’élevage français hors d’Europe, vers des pays du Maghreb et du Moyen-Orient où, selon elles, les conditions d’abattage ne sont pas encadrées et où les animaux sont maltraités. Quelques 80 000 bovins et ovins français sont exportés chaque année hors d’Europe, vers l’Algérie, le Liban, le Maroc, la Tunisie ou Israël. (Dépêche AFP 15/11)