La SEZ : Société d’Ethnozootechnie

Brèves décembre 2021

publié le 28 décembre 2021

Bien-être animal :

La loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes a été promulguée ce 1er décembre 2021 au Journal officiel.

Le bien-être des poulets évalué en continu :

Réaliser automatiquement des évaluations du bien-être des poulets avec l’analyse continue d’images, tel est l’objectif visé par l’Itavi et l’Inrae avec le projet EBroilerTrack. Le concept a deux intérêts. Il permet de surveiller l’élevage pour agir précocement et de rassurer les citoyens-consommateurs sur la manière dont sont élevés les animaux.
Le système est fondé sur la détection et le suivi de tous les animaux présents dans le champ de vision d’une caméra. À ce jour, le prototype présente de bons résultats, puisque 98 % des poulets (logés à vingt par mètre carré) sont détectés et suivis jusqu’en fin d’élevage (Réussir volailles, Newsletter 15/12, Pauline Créach).

L’association L214 condamnée pour la diffusion d’une vidéo clandestine :

L’association animaliste L214, qui publie régulièrement des vidéo tournées clandestinement dans des élevages ou des abattoirs pour dénoncer les conditions de vie ou de mise à mort des animaux de ferme, a été condamnée mardi 30 novembre par la Cour d’appel de Rennes pour complicité d’une intrusion illicite. Ce jugement fait suite à la diffusion, en septembre 2020, d’un reportage tourné dans un élevage morbihannais de lapins à l’insu du propriétaire, qui avait porté plainte. Dans ce cas, la justice a estimé que l’association animaliste ne pouvait pas se prévaloir de la liberté de la presse ( Le Figaro, Paul Sugy, 01/12).

Lait et œuf bio, crise de surproduction :

Deux articles de Sud-Ouest.fr publiés les 16 septembre et 4 décembre 2021, dévoilent la situation paradoxale dans laquelle se trouvent les éleveurs français qui ont décidé de se tourner vers le bio. La production est supérieure à la demande chez le consommateur final. C’est le cas dans la filière du lait et celle des oeufs. Pour la première, c’est l’effet d’une croissance soutenue depuis plusieurs années ; pour la seconde, c’est la Covid-19 qui est en cause.
Pour les filières bio, la question de leur survie se pose : vont-elles réussir à survivre si les Français ne se tournent pas plus massivement vers leurs produits ? (Conso-Globe, Paolo Garosco, 06/12).