Des dépêches d’août-septembre du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com

Sécheresse

Ils fleurent bon le terroir et les traditions, mais à cause de la sécheresse, le respect du cahier des charges des labels alimentaires est compliqué et des demandes de dérogations fleurissent. Sur 101 produits sous AOP (appellation d’origine protégée) agroalimentaires, depuis juillet, quatre d’entre eux ont déjà obtenu des dérogations sur au moins un point du cahier des charges qu’ils sont tenus de remplir pour garder leur précieuse appellation : deux vins de la région bordelaise, le piment d’Espelette et le fromage Saint-Nectaire, selon l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), l’institut en charge de ces dispositifs (dépêche AFP 27/08). déjà en ligne
Sur ce sujet, le ministre de l’agriculture a déclaré « les produits alimentaires bénéficiant d’appellations d’origine contrôlée (AOC) vont devoir probablement repenser leurs cahiers des charges pour tenir compte du changement climatique » (dépêche AFP 14/09).

Sécheresse et changement climatique

Pour accompagner les agriculteurs face aux conséquences du changement climatique, les chambres d’agriculture veulent déployer un plan d’adaptation individualisé permettant de mettre en place, après un diagnostic personnalisé, les solutions les plus pertinentes pour assurer la résilience et la pérennité des exploitations agricoles (dépêche TNC 06/09).

Vétérinaire

C’est une réalité connue par toute la profession, mais ignorée du grand public. Les vétérinaires vont mal et se suicident beaucoup : trois à quatre fois plus que la population générale et deux fois plus que les professionnels exerçant dans la santé humaine.
Ce constat alarmant a été dressé par une étude pour le compte de l’association Vétos-Entraide et du Conseil national de l’ordre des vétérinaires (CNOV). Menée auprès de 3 244 praticiens (près de 18 % des vétérinaires), elle a été conduite par Didier Truchot, professeur en psychologie sociale à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté.
Ces travaux ont identifié chez les vétérinaires un taux d’épuisement supérieur à celui des agriculteurs, dont le mal-être a été maintes fois documenté, explique l’universitaire à l’AFP. Le chercheur s’est dit étonné de ces chiffres, tant ils tranchent avec l’image positive du métier auprès des enfants et des amoureux des bêtes (dépêche AFP 10/09).

Transformation laitière

Dans les usines de yaourts, si le gaz est coupé, tout s’arrête. Le directeur général d’Eurial Ultrafrais, filiale de la coopérative Agrial, Patrick Falconnier, confie ses inquiétudes alors que l’industrie européenne craint un arrêt total des livraisons de gaz russe dans les prochains mois. S’il est impossible de pasteuriser le lait par manque de gaz, « on ne pourra plus réceptionner le lait, cela veut dire qu’on arrête de le collecter, et c’est dramatique pour nos producteurs, car on va jeter le lait ». La conséquence de coupures pourrait être une pénurie dans les supermarchés, livrés en flux tendu (dépêche AFP 07/09).

Service de remplacement, 15 000 agents prêts à remplacer 70 000 agriculteurs

Aux Terres de Jim, s’est tenu le premier concours national des salarié(e)s des services de remplacement. Une quarantaine d’agents de toute la France, réunis en équipes régionales, s’y sont affrontés et la Nouvelle-Aquitaine a remporté la victoire. L’occasion de rappeler le rôle de ces structures, chiffres à l’appui (TNC 20/09). https://www.agri-mutuel.com/politique-economie/15-000-agents-prets-a-remplacer-70-000-agriculteurs/?code_tracking